Bikkia campanulata (Rubiaceae). Avec un taux d’endémisme de 74,3 %, la flore de Nouvelle Calédonie mérite que l’on s’y intéresse de près. Elle se trouve au 3e rang pour ce caractère après Hawaï (89 %) et la Nouvelle-Zélande (82 %), mais possède une flore nettement plus riche. Ces caractéristiques résultent en grande partie de l’histoire géologique de l’archipel. A la fin de l’éocène, le recouvrement du bâti calédonien par des roches particulières (ultramafiques), qui occupe encore le tiers de la Grande Terre, a engendré une nouvelle phase de sélection et de spéciation. Celle-ci a contribué à la différenciation d’une flore spécialisée qui fait l’originalité des maquis et des forêts sur ces substrats, appelés localement ” terrains miniers ” car ils recèlent du minerai de nickel de chrome et de cobalt.
Je suis venu sur ce blog par chance puis je ne le regrette pas !